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Avant de connaître quelques conseils pour gonfler au mieux sa wing, parlons du basique : de quel équipement a-t-on besoin pour pratiquer le wingfoil ? Notre nouvelle passion consiste à se munir d’un flotteur, d’un foil et d’une voile (que l’on appelle encore wing ou aile). Sans oublier le leash d’aile, le leash de la planche, et pour votre propre sécurité un casque, un gilet d’impact et une combinaison néoprène.
Et régler son matos est, certes, moins compliqué qu’en windsurf, mais si votre wing n’est pas assez ou trop gonflée, tu risques de gâcher ta session…
Si tu es débutant en wingfoil, tu te demandes sûrement de quoi se compose une wing. Car effectivement, sa fabrication suit plusieurs étapes précises et des matériaux techniques sont utilisés pour assurer sa performance et sa durabilité.
En wing foil, la majorité des ailes sont composées de deux boudins gonflables, les bladders. Le premier boudin est le bord d’attaque, c’est aussi le plus grand. Le second est la latte centrale.
Concernant les tissus étanches ultra légers qui couvrent toute la voile sont utilisés du dacron, du dyneema, de l’alula, de la toile de spi… Certains matériaux servent à la renforcer au niveau des points les plus sollicités lors de la navigation. Et d’autres pour la rendre plus maniable.
A cela, ajoutez des poignées ou un wishbone pour tenir sa wing.
Et pour une meilleure compréhension de l’état général d’une voile de wingfoil, retenez également le bord de fuite (ou chute) qui est l’arrière. Egalement les oreilles qui sont les deux extrémités du bord d’attaque.
Il y a d’autre part le one pump qui relie les deux boudins sur la plupart des ailes. C’est un petit tube en caoutchouc qui possède un clip de blocage. Ceci afin d’avoir toujours un des deux bladders gonflés en navigation, pour que ton aile puisse flotter en cas de problème.
Aussi, une fenêtre en pvc constitue certaines ailes. Ceci pour éviter au pratiquant un danger et avoir de la visibilité avant de faire une transition .
Enfin, sur certaines wings, il y a même de toutes petites lattes sur la chute afin de leur donner un meilleur profil et une certaine rigidité (raideur).
L’avantage en wingfoil, c’est que pour faire les réglages de sa voile c’est beaucoup plus rapide que dans la plupart des autres sports de glisse nautiques.
Pour mettre de l’air dans les deux boudins, le rider a simplement besoin d’une pompe à mains et son tuyau avec le bon embout. Certaines marques ont leur propre pompe. Toutefois, si tu changes de wing et que l’embout est différent, on trouve facilement des adaptateurs dans les shops et sur internet.
Trois types de pompes existent : la simple action, la double action (va deux fois plus vite) et l’électrique pour les plus pressés d’entre-vous.
Voici quelques instructions pour faire durer au mieux ta wing.
Première chose, il faut choisir un sol dégagé : assure-toi que la surface est propre et sans bouts de verre ni épines au sol. C’est parfois mieux de gonfler son aile sur le bitume voire le sable que sur l’herbe où on ne voit pas tout ce qu’il y a par terre. Cela t’évitera peut-être de crever les boudins.
Ne néglige pas la (les) valve(s) : vérifie qu’elle est bien fermée après gonflage pour éviter les fuites.
D’autre part, nous sommes parfois très impatients d’aller naviguer. Peut-être que ça fait longtemps qu’on ne s’est pas mis une bonne session à l’eau, soit par manque de temps, soit par manque de vent. Il se peut alors que l’on gonfle trop ou pas assez sa wing. Des erreurs sont donc à éviter comme :
la pression excessive : attention, si ta wing est trop gonflée, elle risque de subir une explosion lors d’un choc ou en contact avec le sol. En particulier si la pression atmosphérique est élevée. Ou simplement sans même rien toucher. D’où l’importance de gonfler doucement car parfois il peut y avoir une hernie (nœud) dans le boudin si tu as mal plié ta voile auparavant.
la pression insuffisante : Une pression trop faible déforme la voile, affectant la stabilité et la performance, surtout avec les accélérations sur l’eau.
On a parfois tendance à ranger vite le matos après une bonne session de wing foil. Parce qu’on est content d’avoir bien rider et que l’apéro nous attend pour fêter ça ! Mais as-tu pensé à chouchouter ta voile quand tu n’en as plus l’utilité, surtout pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines ?
Pour prolonger la durée de vie de ta wing, c’est top si tu peux la rincer à l’eau douce (pour une navigation en mer). Mais dans certaines régions, surtout l’été, on se doit de ne pas faire de gaspillage d’eau potable. Toutefois, nous pouvons tout de même prendre soin de nos affaires de wingfoil. Le sel et surtout le sable ne sont franchement pas bons pour les tissus… ça les abîme.
Prends quelques minutes pour faire sécher ton aile. Il est bienveillant de la poser à plat (et non suspendue pour éviter de faire une hernie si le bladder se déplace malencontreusement), sans obstacles autour. Et attachée à quelque chose pour éviter qu’elle ne s’envole (tu as un leash). Dès qu’elle est sèche (ou presque), secoue-la tranquillement pour la débarrasser du sable ou des algues et range-la dans son sac de suite. Quand elle ne sera plus humide mais qu’elle reste trop longtemps au soleil, ce n’est pas terrible non plus à cause des rayons UV. Cela concerne essentiellement les boudins gonflables. De même, une aile trempée et pliée peut endommager progressivement les matériaux qui la composent. D’autant plus qu’il peut y avoir des produits nocifs dans la mer, l’océan ou même dans un lac. Au pire, on peut sécher sa wing à la maison une fois rentré ! Pense à la stocker en hauteur, sac fermé (si c’est dans une cave), dans un lieu plutôt frais et sec.
Bien que les marques aient travaillé fort ces dernières années pour que nous puissions naviguer… et nous offrir de très très belles sessions de wing foil, une aile est toutefois plus fragile qu’un stand up paddle ou du matériel de windsurf. A commencer par les bladders, mais également les divers tissus de la voile. Ou encore les valves.
Dans quasiment tous les sacs de wings, tu peux y trouver un petit kit de réparation. Tant que l’impact ou la déchirure sont légers, tu peux réparer toi-même si tu peux. Toutefois, il existe des réparateurs, les voiliers, qui sont des professionnels et à qui tu peux confier ton matos. Compte en général une dizaine de jours pour que ta voile soit de nouveau en état de naviguer. Des shops de glisse peuvent servir aussi le relais.
Quant à réparer soi-même le bladder, c’est tout à fait possible d’en commander un tout neuf chez un pro. Puis de le changer seul ou à l’aide d’une deuxième personne.
La voile en wing foil te permet de générer de la vitesse pour pouvoir décoller ensuite à l’aide de ton foil. Et te maintenir en vol. C’est pourquoi il ne faut jamais la négliger, essentiellement une fois gonflée ! Pour une bonne pratique, ne te reste plus qu’à la bichonner pour tes prochaines sessions de folie… Dans les meilleures conditions possibles !
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