Comment faire un waterstart en wing foil ?

Table des matières

Le wing foil est un nouveau sport de glisse dont les premières sensations se font un peu plus attendre qu’en windsurf ou en kitesurf. Cependant, une fois le waterstart maîtrisé, la progression du pratiquant est très rapide et sécurisante à la fois.

Mais ça sert à quoi le waterstart en wingfoil ? Encore appelé take off ou décollage, il te permet de déjauger pour quitter la surface de l’eau et de prendre ton envol. Ne reste plus qu’à planer !

Quelles sont les techniques du waterstart en wing foil ?

Le waterstart est une étape incontournable pour débuter le wingfoil et faire ses premiers vols. Et notre voile est un atout précieux pour cette manœuvre…

Il existe plusieurs techniques du waterstart pour optimiser la montée sur la planche. La plus courante est de monter à genoux sur sa planche. Pour les riders encore en phase apprentissage, utilisez du matos de wing adapté à votre niveau : choisissez une board d’environ 35-40 litres de plus que votre poids afin d’être le plus stable possible. Le foil est aussi très important : choisissez un mât autour de 75 cm et une aile avant d’environ 1700 cm². Enfin, veillez à avoir assez de puissance dans la voile (wing, aile).

La seconde technique demande plus d’expérience. C’est de faire couler son flotteur sur une planche d’un volume de moins de 40 litres.

Le waterstart basique

Débutant ou non, le take off le plus utilisé en wingfoil consiste à se mettre assis sur sa planche puis de se lever progressivement. Et enfin prendre son envol. En voici les étapes.

  • Stabiliser la planche : À genoux, il est essentiel de garder sa planche vent de travers (perpendiculaire au vent). Pour être stable sur le flotteur dans cette position, commence par t’appuyer sur la voile à l’aide des coudes. Ensuite, poignées ou wishbone dans les mains, la wing sera soulevée puis tenue légèrement au-dessus de la tête, face à soi (elle ne doit pas toucher la surface de l’eau).

 

  • Prendre de la vitesse : Toujours assis, tes jambes doivent être légèrement écartées et placées vers le centre de la planche pour un meilleur équilibre; en direction du nose du flotteur. Le pratiquant doit s’assurer que sa vitesse est suffisante pour subir de la traction, puis de la portance. Pour cela, il faut border doucement son aile (tirer sur les poignées ou le wish) grâce à la puissance du vent, afin de la gonfler. Tout en gardant les bras plus ou moins tendus. Il est nécessaire d’obtenir cette accélération tout en restant stable sur la planche. Une fois le flotteur lancé et stable, nous allons pouvoir passer de la position assise à debout. Commence par lever le pied avant, ce sera plus facile. Tout en maintenant l’autre genou en contact avec la planche. À ce stade, l’aile doit être suffisamment haute pour ne pas toucher l’eau, mais assez basse pour maintenir une bonne traction.

 

  • Répartir son poids pour avoir de l’équilibre : Lorsque le second pied se place sur la planche (pied arrière), veille à répartir ton poids de manière égale avec le premier. Attention de ne pas trop appuyer à l’arrière. Le mouvement doit être fluide et bien coordonné pour réussir à stabiliser la montée. Garde les jambes fléchies pour que ton centre de gravité ne soit pas trop élevé d’un coup. Cette technique nous aide à maintenir une stabilité suffisante pour éviter de tomber. Et si des repères existent sur ta planche, sers-toi en ! Ça peut être des inserts de footstraps ou un signe sur le pad, ou encore une couleur différente d’une autre sur le pont. Si ce sont les inserts, considère que chaque pied doit être posé juste devant chaque emplacement des footstraps.
  • Ressentir les éléments : Il se peut que ta planche se mette face au vent, ou au contraire que ton aile parte dans le sens du vent. Ce n’est pas alors le bon moment pour se mettre debout. Le flotteur doit être à 90 degrés du vent (vent de travers = vent de côté), ou même avec un angle légèrement ouvert (l’abattée). Grâce aux poignées ou au wishbone qui nous permettent de contrôler la puissance de la voile et de la diriger, nous devons stabiliser notre flotteur. Soit en bordant doucement la voile, soit en la relâchant légèrement.

  • Gérer la puissance et la vitesse : Plus tu prends de la vitesse, mieux c’est pour décoller. Encore une fois, ne sois ni trop à l’avant ni trop à l’arrière de la board. Écarte un peu les pieds entre eux, regarde vers l’avant, tire progressivement sur la wing sans être brutal, redresse-toi… Et la nature va faire le reste. Oui, tu voles !

  • Le pumping : cette technique peut être cruciale pour nous aider à réussir un waterstart. Il permet de générer davantage de vitesse pour quitter la surface de l’eau. Pomper en faisant des demi-cercles avec sa voile tout en donnant des à-coups avec le pied arrière est parfois indispensable pour décoller en wingfoil.

 

Vous l’avez compris, en wing foil la voile joue un rôle essentiel dans le water start. Elle permet non seulement de stabiliser la planche, mais aussi de générer de la vitesse et de fournir la puissance nécessaire pour sortir de l’eau. Et enfin s’envoler. La maîtrise de la wing dépend d’une coordination précise entre la gestion du vent et le déplacement de la planche.

Le waterstart coulé

Sur un flotteur de moins de 40 litres, il est tout à fait possible de réaliser un water start avec la planche sous l’eau (avant décollage). Il suffit ensuite de se redresser en deux secondes. Cela privilégie la position à califourchon (comme si nous étions assis sur un cheval), et donc évite d’être à genoux.

Mais avant toute tentative, il faut non seulement avoir un bon niveau de wingfoil, mais également maîtriser le pumping et être bien toilé lors de ta session. D’autre part, le vent se voudra régulier et la profondeur d’eau suffisante.

Et quelle en est la technique ? Fesses installées sur l’arrière de la planche, appuies sur le nez planche avec la main avant juste avant de te lever. Et sers-toi de la wing comme bouée en t’aidant du bras arrière posé dessus. Lève l’aile en une fraction de seconde et hop, mets-toi en position debout. Le nez de la board doit regarder vers la surface de l’eau, la planche est donc inclinée. L’arrière, quant à elle, est penchée vers le fond de l’eau.

Assure-toi de bien répartir ton poids de façon à ce que l’assiette du flotteur soit bien équilibrée. Si tu es équipé de footstraps, le pied avant sera chaussé le premier. Continue d’appuyer avec le pied arrière pour couler ta board bien au fond de l’eau. Elle doit être penchée de bas en haut (presque à la verticale sous l’eau).

Enfin, enchaîne très rapidement le pumping pour vite sortir de l’eau et décoller.

Notre voile nous accompagne énormément pour décoller en wing… Mais le foil s’avère aussi indispensable…

Comment s’aider de son foil pour le waterstart ?

Pour faciliter la manœuvre du water start, le foil peut être un allié précieux. Voici quelques conseils pour l’utiliser à son avantage :

  • Positionnement initial : Place-toi au-dessus du foil (plus précisément de la platine du foil), un pied légèrement derrière, et l’autre vers le centre de la planche. Celle-ci doit rester plate sur l’eau. Et évite qu’elle coule le moins possible. Si c’est le cas, réajuste ton positionnement. Pour avoir plus de stabilité à tes débuts de wingfoil, oriente très légèrement la planche face au vent.

  • Utiliser la portance du foil : Au moment du waterstart, concentre-toi sur l’équilibre. Dès que tu vas prendre de la vitesse, pompe sur le foil ! Un peu comme si tu devais gonfler un matelas à l’aide d’une pompe à pied : c’est à dire des coups secs avec la jambe arrière, sans lever le pied ni le talon, ici sollicité. Allège ton poids avec le haut du corps. Ceci permet de gagner de la vitesse et de sortir rapidement de l’eau. C’est un secret souvent ignoré par les débutants, mais vital pour la réussite. Bien entendu, qui dit s’aider de son foil pour le water start dit s’aider simultanément de sa voile (en effectuant des demi-cercles de manière saccadée mais régulière).

Quelles sont les erreurs à éviter au waterstart ?

Certaines erreurs sont à éviter lors d’un water start, mais lesquelles sont les plus courantes ?

  • Mauvais choix de matos : Beaucoup de débutants en wingfoil optent pour une planche trop petite ou parfois beaucoup trop grande. Inadaptée à leur niveau. Une planche avec trop de volume et de largeur demandera plus d’effort pour décoller, tandis qu’une planche avec un volume trop faible ou un flotteur étroit rendra l’équilibre plus difficile avant le take-off. Si tu as l’occasion de faire un test de matériel lors d’un évènement ou via un shop, profites-en, pour essayer tout ce que tu peux !  Également, à la fin d’un stage en école de voile, n’hésite pas à demander conseil à ton moniteur qui pourra te recommander des modèles adaptés avant d’acheter. Même chose pour le foil : ne pas en prendre un dont l’aile avant fait moins de 1700 cm², et dont le mât serait trop long (plus de 75 cm). Quant à la voile, mieux vaut être un peu surtoilé pour avoir de la puissance et naviguer avec au minimum 15 nœuds de vent (voire 17-18) pour que le décollage soit plus facile.

  • Mauvais réglage du foil : Un débutant doit installer son mât de foil vers l’avant. Surtout si c’est quelqu’un de très costaud. Plus on a de niveau, plus on pourra le centrer, voire carrément le reculer à fond pour une meilleure maniabilité dans les manœuvres.

  • Spot de wing foil trop clapoteux : Navigue sur un plan d’eau plat ou relativement calme. Cela te permet de gagner en stabilité… Et donc de te sentir plus à l’aise avant de faire ton water start.

  • Mauvais placement : Une board mal orientée par rapport au vent peut rendre le décollage difficile. Positionne-toi plutôt vers l’arrière et utilise la force du vent pour te relever petit à petit. Le vent doit être ressenti sur une joue, et une seule (celle du côté d’où vient le vent). Si tu l’as dans le dos, c’est que tu pars au largue et que ta wing est trop en avant : lorsque tu vas essayer de voler, tu risques de te faire arracher en avant. Ramène donc peu à peu ton aile vers l’arrière pour rétablir l’équilibre.

  • Tenir la wing trop basse, qui touche l’eau : Garde les bras bien en l’air, légèrement au-dessus du visage.

  • Vouloir voler trop tôt : Cherche à avoir de la vitesse avant de décoller pour ensuite voler. Sinon la board va se cabrer et tu tomberas en arrière à coup sûr !

  • Négliger la sécurité : Le casque et le gilet d’impact sont des accessoires indispensables pour éviter les blessures. Le water start est plus sécurisé avec ces protections. Particulièrement en raison des chutes fréquentes lors de l’apprentissage du wingfoil.

Maîtriser le waterstart en wingfoil, c’est la clé pour s’envoler rapidement et prendre du plaisir sur l’eau ! En apprenant à économiser tes forces avant le décollage, tu seras rapidement à l’aise et tu pourras profiter pleinement de tes sessions. Alors, n’hésite plus, mets en pratique nos conseils et deviens la reine ou le roi du spot !

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