Quelles sont les priorités sur l’eau en wing foil ?

• Avant de visser le foil et de gonfler ta voile, il est souvent plus judicieux d’enfiler sa combinaison néoprène. Ceci afin de laisser le moins de temps possible son équipement traîner seul. D’autre part, tu peux d’ores et déjà mettre ton casque et ton gilet d’impact pour gagner du temps.

• Vient ensuite la préparation de la planche et du foil que tu viendras fixer dessous. Si tu as des footstraps, fixe-les sur la board dans un premier temps. Oriente ensuite ta planche de façon à ce que le tail (l’arrière) soit dans l’axe du vent. Ainsi, dos au vent, tu coupes sa trajectoire et tu peux monter le foil tranquillement, sans que ça bouge. La planche ne doit surtout pas être perpendiculaire au vent, sinon, une fois le foil monté, elle risque de basculer puis de tomber sur le côté. Et c’est la cata puisque c’est l’extrémité de ton aile avant du foil qui touchera brutalement en premier le sol. Tu peux aussi placer ta planche le nose face au vent lors du montage du foil, mais c’est beaucoup moins agréable de le monter en plein vent. D’ailleurs, pour le montage, commence par mettre la platine sur ton flotteur, puis le mât, le fuselage, et enfin les ailes en carbones (front wing et stabilisateur). Une fois le foil fixé sur la planche, emmène-les tout près du bord de l’eau. Attention, si la marée est montante, assure-toi de les poser quelques mètres plus haut. Puis couche la board de façon à ce que le pont soit face au vent. Et par vent fort, il est préférable de mettre l’arrière du flotteur dans la même direction que le vent. Cela évite les rayures si elle dérape sur le sol. Ou qu’elle se retourne si une grosse rafale venait à souffler. Pense à vérifier chaque vis, quitte à donner un dernier coup de tournevis, sans non plus serrer comme un fou !

• Ne reste plus qu’à gonfler la wing en tenant compte de la force du vent. Choisis la bonne surface d’aile. Mieux vaut être un petit peu surtoilé que sous toilé. Mets-toi dos au vent, c’est à dire entre la direction du vent et la voile. Puis vérifie si tu as mis la bonne pression sur le manomètre de ta pompe (celle conseillée par le fabricant de la voile). S’il y a de l’espace près du rivage, tu peux gonfler à côté de ta planche. Sinon près de ta voiture, sur le bitume (qui ne doit pas être trop chaud l’été) ou sur l’herbe, mais attention aux bouts de verre et épines qui peuvent traîner par terre. D’ailleurs, c’est parfois mieux de gonfler sur le sable. Et surtout, ne laisse jamais ta wing seule gonflée, sans qu’elle soit reliée à un objet lourd ou à ton flotteur. Au risque de la voir s’envoler et de cogner une personne qui passe ou de taper une voiture qui roule. 

• Pour finir la préparation du matériel de wingfoil, attache le leash de ta voile à la planche, juste sous le foil, le temps de ranger ta pompe. La voile doit être retournée, le creux vers le ciel et le bord d’attaque (le plus grand boudin) face au vent (comme lors du gonflage). Quand tu es prêt à te mettre à l’eau, serre d’abord le leash de planche à ta taille (ou ta cheville), et dans un second temps celui de l’aile à ton poignet. 

• La mise à l’eau : En entrant dans l’eau, ta planche est à l’envers, le foil tourné vers le ciel. A ce moment-là, ta voile devra toujours être sous le vent de ton flotteur, de sorte à ce qu’elle ne vienne pas se déchirer dans le foil. Par ailleurs, même avec un niveau de wingfoil plus avancé, on peut se faire surprendre par les vagues du bord avant même d’avoir eu le temps de grimper sur sa board. C’est pourquoi il faut toujours se placer entre les vagues qui déroulent et ta planche. Et de tenir sa wing en l’air par une main, et l’autre qui tient la planche.

Une fois sur l’eau, il existe également des consignes de sécurité à ne pas négliger…