Wing foil dangers : comment éviter les accidents

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       Le wingfoil est un sport nautique passionnant qui se pratique en plein air, dans un milieu qui n’est pas forcément le nôtre : sur l’eau et de vastes étendues comme la mer, l’océan, les grands lacs ! Nous sommes alors connectés à Dame nature qu’il faut respecter. Et il faut aussi savoir composer avec ce milieu et parfois s’y confronter si l’on ne respecte pas certaines règles.

La pratique du wingfoil est un sport à la portée de tous et ne présente pas de dangers apparents, que l’on voit tout de suite (sauf bien sûr très marquants en cas de tempête). Toutefois, une session mal préparée peut parfois mal se terminer.

Quels sont les dangers en wing foil ?

Le wingfoil c’est de l’adrénaline garantie, mais attention aux risques ! Le type de spot, les conditions météo, le matériel et le niveau du pratiquant sont autant de facteurs déterminants pour pratiquer en toute sécurité. 

Naviguer safe, c’est naviguer serein et éviter tout problème! Que l’on soit débutant ou expert en matière de wingfoil, cela nous demande d’avoir un sens de responsabilité irréprochable :  à la fois pour nous-même comme pour les autres personnes présentes sur le spot (en wing ou autres sports de glisse et nautiques, les nageurs ou encore les promeneurs et plagistes près de l’eau).

  • Spot de wing

Naviguer sur un plan d’eau encombré ou présentant des obstacles peut rendre la pratique inconfortable et dangereuse. Méfie-toi des zones peu profondes, des rochers et des récifs qui peuvent endommager ton matériel et causer des accidents. Il peut parfois y avoir beaucoup de monde sur l’eau et pas forcément qu’en wing. Surtout l’été. N’oublie pas que les plaisanciers, les kitesurfers, les windsurfers et les dériveurs eux aussi naviguent.

Il y a d’autre part les marées à prendre en compte selon certains spots, notamment sur la côte atlantique. Une marée descendante peut créer des contre-courants, tandis qu’une marée montante peut générer des vagues puissantes cassant près du rivage (shorebreak).

  • Conditions météorologiques et environnementales

Les éléments naturels, tels que le vent et les courants, influencent fortement la sécurité en wingfoil. Un vent de terre peut facilement vous entraîner au large, rendant le retour difficile si vous ne maîtrisez pas la remontée au vent. De plus, des vagues imprévues peuvent provoquer davantage de chutes et accuser la fatigue. C’est pourquoi il est nécessaire de s’informer au mieux sur les prévisions météorologiques. Que ce soit sur son téléphone ou sur son ordinateur par le biais des applications : notamment windguru, winds-up, windy et autres. Mais aussi sur la plage en discutant avec les autres riders. Par ailleurs, il te faut bien observer le plan d’eau et tout ce qu’il y a autour. La base avant toute session est de savoir lire à la fois l’horizon et le bord de plage. Bien souvent, on est pressé de naviguer parce qu’on n’a pas le temps… Ou tout simplement parce qu’on a une envie folle de naviguer et de s’adonner aux joies intenses de la wing ! On néglige alors le plus important : étudier notre terrain de jeu. Le wing foil est une discipline qui nécessite une certaine vigilance.

  • Matériel

Le foil peut entraîner des blessures graves en cas de chute incontrôlée. Attention aux coupures. Tout comme l’impact avec ta planche pouvant causer un traumatisme ou une fracture. Pour éviter un nombre de chutes important et d’éviter de galérer un max, choisis le matériel de wingfoil en fonction de ton niveau sans brûler les étapes. Une planche d’au minimum 40 litres de plus que ton poids + un foil équipé d’une aile avant (la front wing) de 1600 à 1800 cm² (selon ton gabarit) + une wing d’une surface de 4 m² pour les plus légers, et 5 m² pour les plus lourds de façon à ne pas être trop surtoilé. Mieux vaut être un peu trop toilé que pas assez. Sans toutefois exagérer ! La voile est ton moteur donc tu as besoin de surface pour décoller et maintenir ton vol.

  • Erreurs de pratique et manque de préparation

Une mauvaise connaissance des consignes de sécurité et une préparation insuffisante peuvent entraîner des accidents. Par exemple, un foil mal monté ou une aile surgonflée (ou pas assez) peuvent poser problème.

Autre conseil, renseigne-toi sur les règles de priorité : retiens principalement “tribord amure” qui veut dire que le pratiquant qui reçoit le vent du côté droit est prioritaire pour passer (bras droit devant). Et l’autre règle essentielle est celle où le pratiquant “sous le vent” est prioritaire : c’est à dire le plus éloigné de la direction du vent si deux riders reçoivent à ce moment précis le vent du même côté (de la même amure). Enfin, celui qui se fait doublé par un autre rider sera aussi prioritaire; celui qui rattrape doit donc s’écarter de sa route obligatoirement.

Pour les wingfoilers plus expérimentés et en apprentissage de jumps, ne sautez pas près des autres ou trop près du bord de plage, afin de ne pas blesser quelqu’un d’autre. Ou encore de naviguer trop proche les uns des autres. Le risque zéro n’existe pas.

Egalement, même avec un niveau de wingfoil plus avancé , on peut se faire surprendre par les vagues du bord sans même avoir eu le temps de grimper sur sa board. Place-toi toujours entre les vagues qui déroulent et ta planche. La wing est en l’air et elle est tenue par la main au vent. L’autre main tient la planche.

De plus, pour une meilleure session et afin de limiter les erreurs (parfois bêtes), il est nécessaire de faire quelques pauses. A force de trop tirer sur la corde, on se blesse parfois sur un simple jibe. Ou même en s’essayant à une nouvelle figure aérienne. Sors de l’eau quelques minutes, bois un peu d’eau et profites-en pour te reposer… Et revenir en forme !

 Pour naviguer en toute sécurité, il est important de bien connaître son niveau de pratique de wingfoil et d’anticiper les risques. 

Quel spot choisir quand on débute le wingfoil ?

Choisir le bon spot est essentiel pour faire du wingfoil. A la fois adapté à son niveau de compétence comme à la configuration du spot. Que l’on soit en phase d’initiation ou déjà un peu plus expérimenté, le lieu de pratique doit correspondre à notre pratique, aux conditions de vent, et à l’environnement de la zone de navigation. La prise de risque doit être faible.

1. Spots adaptés aux débutants

Pour un débutant, il est recommandé d’opter pour un plan d’eau plat (ou que légèrement clapoteux) et un vent régulier léger à modéré, entre 15 et 20 noeuds. De préférence un vent de travers (side shore ou side onshore). Cette direction de vent permet de naviguer en toute sécurité, sans risque de dériver vers le large. Les plages protégées, avec peu de vagues et une profondeur d’eau suffisante (environ 1,50 à 2 mètres), sont idéales pour éviter la plupart des risques. L’état du plan d’eau est primordial pour bien naviguer. Assure-toi tout de même que c’est bel et bien une zone de navigation autorisée. Certains endroits ne le sont pas, et des bouées ou un chenal l’indiquent. Surtout en période estivale.

2. Conditions de vent et sécurité

Le vent est un facteur clé dans le choix du spot. Un vent trop fort ou de direction défavorable (vent de terre) peut entraîner des situations dangereuses, comme la perte de contrôle de son aile de wingfoil. Il est important de vérifier les prévisions météo avant chaque session et de choisir un spot où la direction du vent permet de revenir facilement vers la côte et à son point de départ. Par ailleurs, sois vigilant aux variations de la force du vent : il peut augmenter ou diminuer au cours de la journée et de ta session, impactant la sécurité de ta nav.

Quelles précautions prendre en wing ?

Comme expliqué précédemment, la météo et le type de spot demandent à être analysés avant de se lancer sur l’eau. Avant toute session de wingfoil, vérifie à la fois le matériel technique et tout équipement de sécurité.

  • Réglage du matériel

De base, opte pour une wing, un foil et une planche qui sont adaptés à ton niveau.

Concernant le réglage, il doit se faire correctement. Un mauvais réglage de ton équipement peut jouer sur la sécurité et te mettre en danger si tu l’as mal vérifié.

Ta voile (wing) doit avoir la bonne pression, celle indiquée sur le manomètre de ta pompe lorsque tu la gonfles. Si elle est trop gonflée, elle est susceptible d’éclater lors de la navigation. Et sous gonflée, tu risques de ne pas voler et donc d’avoir des difficultés pour revenir au point de départ, en bord de plage.

Chaque vis du foil doit être bien serrée. Un foil bien monté et un mât bien placé sous le flotteur optimisent ton matos… Et donc ta navigation. Trop sur l’arrière peut te gêner si tu es débutant. Positionne ton foil au milieu ou un peu plus sur l’avant du rail de façon à décoller sans moins forcer.

  • Choisir le bon équipement de sécurité pour bien se protéger

Le casque et le gilet d’impact sont des accessoires de sécurité indispensables. Le gilet assure te protège en cas de chute, et il assure aussi une flottabilité supplémentaire au rider. Un peu comme un gilet de sauvetage, mais moins épais. Quant au casque, qui doit être homologué (comme le gilet de protection), il te protège contre les impacts avec la planche ou le foil. Pour prévenir d’une éventuelle coupure. Une fois en vol, plus la vitesse s’accentue, plus la chute risque d’être brutale. Le wing foil est un sport de glisse “extrême”. Donc bien se protéger, c’est limiter les dangers.

Autres éléments de sécurité, ce sont les leashs. Les scraths doivent serrés convenablement autour du poignet et du tour de taille (ou de la cheville). Leur nœud respectif (leash de planche comme leash de wing) doivent être solides. Aussi, la petite cordelette fixée directement au plug de ta planche ainsi que celle attachée à ta wing doivent avoir un peu de marge, si jamais le nœud glisse. Aussi, le leash de la planche doit être suffisamment long en cas d’éjection du rider, cela afin d’amerrir loin, pour éviter de tomber directement sur ton matos. Pense à changer chaque leash une fois le nombre d’utilisation important. N’attend pas qu’il casse en pleine navigation, au risque de voir s’envoler ton aile ou voir dériver ta planche de wing foil sans toi, et te retrouver sans matos, pire au large. D’ailleurs, c’est aussi valable à terre ! En effet, ne laisse pas ton aile de wing gonflée seule, sans être attachée soit à sa planche, soit à un objet lourd ou quelque chose d’autre ancré sur la plage ou le parking. Prendre soin de son matos avant, pendant et après la session est une forme de sécurité supplémentaire pour nous-même en tant que rider wingfoil.

Enfin, pense à mettre ta combinaison et des chaussons en néoprène, adaptés à la température de l’eau. La combi aide à prévenir une possible hypothermie. De plus, elle t’offre une protection complémentaire pour les abrasions et en cas de chute ou de choc.

Equipement de sécurité en wingfoilUtilité
CasqueProtection contre les chocs avec la planche, le foil, les poignées ou wishbone de la wing
Gilet d’impactAide à la flottabilité et indispensable pour la sécurité contre les chocs avec le matériel ou en cas de chute brutale sur l’eau
Leash de la wingÉvite la perte de la voile
Leash de la plancheÉvite la perte de la planche qui, elle, peut te servir de bouée
Combinaison néoprèneÉvite l’hypothermie en cas de longue durée sur l’eau + protection supplémentaire contre les chocs, peu importe la saison
  • Connaître son niveau et ses limites

Les débutants et les pratiquants de niveau intermédiaire doivent respecter les fondamentaux du wingfoil pour éviter de se mettre en danger et de gêner les autres riders qui peuvent être en kitesurf, en windsurf, en dériveur… Ou même des baigneurs présents dans la zone de navigation.

Ne surestime pas tes capacités ! En wing, si tu ne respectes pas certaines règles de sécu et les priorités, tu peux facilement soit te faire mal (ou à quelqu’un d’autre), soit dériver. Prendre des cours dans une école de voile pour apprendre les techniques de base, comme les différentes allures (remontée au vent par exemple), le contrôle de l’aile et la gestion du foil, est la meilleure des solutions. Cela réduit considérablement les risques et dangers, et te mettra nettement plus à l’aise une fois seul sur l’eau. Avec l’aide de ton moniteur, tu sauras quel matériel te procurer ensuite après avoir appris à régler ton matos, connaître les règles de de sécurité et de priorité, et bien sûr comment planer et voler en wing foil.

Aussi, de plus en plus de riders emportent avec eux un téléphone portable tout simple dans une pochette étanche. Cela peut s’avérer utile en cas de problème. Notamment pour les wingfoilers qui pratiquent un downwind. C’est à dire naviguer au large en partant d’un point A pour arriver vers un point B (donc sans revenir au point de mise à l’eau mais plutôt vers une autre destination finale, avec le vent dans le dos). En plus du gilet d’impact, du casque, des leashs et du téléphone, ici le rider a pour obligation de prendre un sac à dos étanche avec de l’eau potable, à manger et une fusée de détresse. Il peut y ajouter un miroir de signalisation et un sifflet. Si vous êtes en possession d’une montre connectée, mettez-la ! (ou autre type de GPS). Autre conseil, le downwinder se doit de prévenir le CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) avant toute sortie de ce genre. La réglementation maritime définit une distance de 2 miles d’un abri côtier maximum.

       Prenez toujours le temps de vérifier votre équipement dans sa globalité. Mais aussi l’environnement avant de vous lancer en wingfoil… Et de pouvoir en profiter pleinement. C’est la base pour une sécurité plus optimale, afin de réduire les accidents. Une pratique responsable et bien préparée permet de réduire considérablement les risques.

D’autre part, n’abandonnez jamais votre planche de wingfoil, même quand vous êtes en difficultés. C’est un peu comme un gilet de sauvetage, une bouée. Mieux vaut rentrer en ramant dessus qu’à la nage sans rien. 

Et surtout, informez toujours une personne de votre sortie sur l’eau, même pour une heure. Et du nom du spot où vous comptez naviguer ! Le wing foil est encore plus génialissime quand on le pratique avec une sécurité optimale !

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